Commune de Cotignac

 

 

 




Population :  2 026 habitants
Superficie :  4 426 hectares
 

 


 

Avec son célèbre rocher, son attrait touristique et sa vocation artistique, ce village aux contrastes saisissants charme avec plaisir. Au fond d'une vallée barrée par l'immense falaise d'où tombe une cascade, il occupe une place importante parmi les sites du Haut Var.
Il est situé à 230 m d'altitude, à 70 km de Toulon et d'Aix-en-Provence, 90 km de Marseille, 40 km de Draguignan et à 20 km de Brignoles.
 

On pense que le nom de Cotignac viendrait du Celto-ligure signifiant "rocher" ou du mot latin signifiant "cognassier" .
D'autres attribuent la fondation du village à des juifs errants pourchassés vers 515.
 

L'ancien village installé au prieuré Saint-Martin ayant été détruit par les Maures, les habitants se réfugièrent dans les falaises.
Il ne fut reconstruit qu'en 1 238.
En 1660, Louis XIV, en pèlerinage à Notre Dame des Grâces, sur le mont Verdaille, était tombé sous le charme du paysage environnant.
Le village est épargné par la peste en 1 720.
Au XIXe siècle il retrouve la prospérité d'avant la Révolution avec 26 tanneries, 15 filatures de soie et de nombreux élevages de vers à soie. 
 

Désireux de mettre en valeur son patrimoine architectural et naturel inégalable : des ruelles ombragées, bordées de vieilles maisons aux façades des XVI et XVII siècles, de curieuses petites fontaines jusqu'à plus soif sur des placettes paisibles, le vieux quartier, ne manque pas d'attraits.
La fontaine des 4 saisons est l'une des plus belles du village. 
Rue Clastre se trouvent des maisons datant du Moyen Age, la poste, le presbytère, l'hospice où l'on donnait à manger aux plus démunis. Des remparts ne subsiste que la porte Nord.
Les 2 tours du château médiéval : tours de guet ou donjons construites par les Castellane pour défendre le village.
Le château féodal construit en 734, habité jusqu'en 1 330, et l'ancien moulin à huile fut, parmi les 14 du village, le premier établissement privé à fonctionner. 
La grande rue, pourtant si étroite, avec ses boutiques traditionnelles, et le cours Gambetta, où s'étalent les terrasses de cafés, concentrent l'animation du village.
Dans la grand-rue encore le promeneur remarquera trois cariatides élevées en 1 663. Dans l'église, il admirera l'orgue du XIX siècle.
La place des marronniers, anciennement place de l'Appie, est un lieu très abrité où l'on entreposait les ruches.
Notre Dame des grâces : en 1519, un bûcheron du village Jean de la Baume, voit apparaître la Vierge tenant l'Enfant Jésus dans ses bras, entourée de Saint Michel, Saint Bernarol et Sainte Catherine. Il se crut victime d'une illusion, mais la vierge apparut le lendemain et demanda de construire en ces lieux une chapelle et promit d'accorder des grâces à ceux qui y viendraient prier.
Le 14 septembre 1 519 on posait la première pierre. En 1 521, le pape Léon X se portait garant des miracles accomplis dans ce sanctuaire.
En 1 637, le roi Louis XIII et la reine Anne d'Autriche firent prier pour qu'il leur naisse enfin un dauphin, attendu depuis 22 ans.
Le 5 septembre 1 638 naissait le futur Louis XIV. Louis XIII consacra son royaume à Marie et fit de l'Assomption (15 Août) une fête nationale.
Le 21 février 1 660 Louis XIV accompagné de sa mère et de Mazarin était accueilli en bas de l'escalier qui porte son nom. Tous venaient remercier la Vierge et le jeune roi présenta sa jeune femme Marie-Thérèse.
L'église St Pierre : construite en 1266 dans le plus pur art roman provençal. De nombreux agrandissements eurent lieu. On attribue à Pierre Puget le maître-autel.
 

Le théâtre de verdure : situé dans un cadre unique, d'une rare beauté, il permet d'offrir des spectacles durant la saison estivale. 
Le prieure St Martin : date du X siècle. C'est ici que se trouvait le premier village. 
Le gouffre de Rigaud : à la sortie du village après le pont sur la Cassole on découvre cette cascade.

La cascade des Trompines : c'est une chute qui remplit un gouffre, où se précipitent les eaux des sources voisines.
La fameuse falaise de tuf (sorte de roche poreuse), qui domine le village du haut de ses 80 mètres, joue avec la lumière du soleil pour offrir des contrastes saisissants, parfois même irréels.
Long de 400 mètres, ce rocher unique recèle de nombreux trous, grottes et excavations et abrite à ses pieds des habitations troglodytes, qui méritent, à elles seules, le détour. 
 

Cotignac l'été, c'est aussi une intense vie culturelle, dominée par le festival du théâtre de la falaise, dont la renommée dépasse les limites de la région.
 

Le 7 Juin 1660, l'année même de la venue de Louis XIV, Saint Joseph eut pitié du berger Gaspard Ricard qui mourait de soif ainsi que son troupeau. Il lui apparut et lui donna la force d'écarter un rocher pour mettre à jour une source. Cette source attira des foules de pèlerins et des guérisons eurent lieu. En 1 660 on décida d'élever une chapelle en l'honneur du Saint.
Cotignac est l'un des rares endroits dans le monde où Saint Joseph apparut.