Maire :  Barthélémy Mariani             Population :  7 316 habitants          Superficie :  6 437 hectares

           

Petite ville au cachet provençal est située à 9 km de Vidauban, à 16 km du Cannet, à 13 km de Draguignan, à proximité

des gorges du Verdon et de l'Argens. Le paysage de la commune se renouvelle au gré des collines boisées de chênes et

pinèdes, des longs plans vinicoles, des terrasses d'oliviers. 

 

                            "à Lorgues, on vit vieux et content".

           

L'ancien nom de Lorgues, Lonicus, serait tiré d'un nom de personne, Lonus, auquel a été rajouté le suffixe "icus".

Selon d'autres, il viendrait de "Léo" lion en latin. 
Un historien ne manqua pas d'interpréter à sa façon, l'origine du nom Lorgues. 
Couvert d'épaisses forêts, le territoire était destiné à nourrir et à élever des lions qui étaient amenés dans les arènes de Fréjus.

On retrouve ainsi l'étymologie "Lonegas", l'auteur s'inspirait en fait du blason de la ville qui représente comme support un lion signifiant

la force, et un chien évoquant la fidélité.

          

HISTOIRE

Sur la route de Lorgues, au sommet de la colline qui domine le hameau de Saint-Jaume, le dolmen de Peycervier témoigne de l'occupation du terroir dès l'âge du bronze. 
Au Moyen Age, le "castrum lorgas", grâce à de rustiques remparts, resta à l'abri des invasions barbares des V et VI siècles et des raids sarrasins du IX siècle. Vers 1156, les templiers s'y installent pour constituer la commanderie du Ruou. Ils dotent alors la ville de solides remparts, dont on peut encore admirer une partie aujourd'hui.
Pendant la deuxième moitié du Moyen Age, Lorgues obtient des comtes la reconnaissance des privilèges et franchises que cherchaient à lui enlever ses voisins, notamment les moines du Thoronet.
Successivement, le comte Raimond Bérenger, les reines Jeanne et Marie, les rois Louis XI et René confirmèrent son caractère de " ville royale ". Il n'y a donc jamais eu de seigneur ni de famille pouvant se parer du titre de Lorgues. 
En 1481, la Provence est rattachée à la France et Lorgues partage alors les vicissitudes du royaume.
En 1524 et 1536, la ville est traversée par les troupes de Charles-Quint ; 
En 1579 pendant les guerres de religion, les Carcistes du baron de Vins assiègent la ville pendant six semaines. 
Après les guerres, la Provence ressort ruinée et affamée.
En 1605, le juge de la ville de Lorgues autorise les Consuls à lever un impôt sur les personnes aisées, pour venir en aide aux "nouveaux pauvres". Demeurant toujours fidèle au roi, Lorgues se voit en 1706 attribuer le blason privilégié avec la devise " force et fidélité ".
En 1720, durant la Grande Peste, Lorgues vint secourir Toulon en donnant cheptel et blé. 
En 1851, fidèle à la même politique, la ville refuse dans des conditions dramatiques, de participer au soulèvement varois contre le coup d'état du prince Napoléon

 

A VOIR

L'hôtel de ville.
L'enceinte fortifiée du XIIe siècle a conservé des tours, des remparts et des portes. 
Le Beffroi : couronné d'un campanile en fer forgé de 1623. 
Les vieux quartiers : présentent plusieurs magnifiques ruelles. 
La fontaine de la noix : en marbre de Carrare elle date de 1771. 
La Font-basse : fontaine de la citadelle. 
Le palais de justice.
La collègiale St Martin. 
La chapelle Notre Dame de Florièyes : à proximité de la rivière où le Pont Vieux lance son arche. 
Le chemin de croix et l'hérmitage St Ferreol de 1597 s'est agrandi au XVIIIe siècle, il offre un panorama splendide. 
La chapelle de Notre Dame de Benva.

 

PROMENADES

Le boulevard de la république : ombragé par les plus beaux platanes de la région.
Les places ombragées d'ormes et de platanes, les maisons et hôtels particuliers, Les fours à pain et moulins à huile qui sont des vestiges disparus.
Le dolmen de Peycervier : il domine le hameau de Saint Jaume du sommet de la colline.
Le palet de St Ferreol : roche de 3 mètres de diamètre et un mètre d'épaisseur, il porte "la trace des doigts du Saint"
Le Castel-Roubine : ancien domaine viticole des templiers, couvre aujourd'hui plus de 110 hectares.

 

ACTIVITES

Un centre agricole producteur de vins "coteaux de Provence" (A.O.C.) en vente à la coopérative, et dans les domaines. 
Un centre artisanal : vivace où l'on trouve tous les métiers du bâtiment, ainsi que de nombreux métiers d'art : poterie, tissage, peinture, vitraux, travail du fer, du bois, etc... 

a vie culturelle est intense (concerts, conférences, expositions, etc...), vous avez aussi des loisirs divers (concours de boules, football, basket ball, judo, boxe, groupe folklorique "Lou Ginestoun"). 
De début juin jusqu'à fin septembre, les amateurs de baignade se plairont dans la piscine municipale.
Le bois communal de Saint-Ferréol offre ses sentiers, ses tables de pique-nique dans un site naturel attrayant. La rivière l'Argens et son affluent le Florièyes coulent toute l'année de trous en cascades. 
Le club de tennis offre aux joueurs de tennis cinq courts, dont un couvert.

 

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