Les informations qui figurent sur ce site sont soumises à une clause de non responsabilité    

 

Histoire

Exigenge / fertilisation

Huile / Moulin

Evolution

Maladies / Cochenille / Pyrale / Oeil de paon / Fumagine / Mouche

 

 

 

BARGEMON
Coopérative oléïcole de l'est varois

Quartier "le Riou"
Tél. 04 94 76 72 82 - M. Jassaud (Président)

CALLAS
Moulin de Callas
Tél. 04 94 76 68 05
M. Berenguier (Propriétaire)

DRAGUIGNAN
Moulin à huile "Lou Calen"
1A, Rue de l'Observance
tél : 04 94 47 21 87
M. Mauro (Propriétaire)

DRAGUIGNAN
Moulin à huile de Saint-Cassien

1, Rue de l'Observance
Tél : 04 94 67 13 50
M. Godet (Propriétaire)

FLAYOSC
Moulin à huile Lambert
Chemin de la Colle
Tél : 04 94  84 63 69 - M. Pele (Président)

FLAYOSC
Moulin à huile du Flayosquet
Le Flayosquet - Route d'Ampus
Tél : 04 94 70 41 45
Doleato Père et Fils (Propriétaires)

FLAYOSC
Moulin de Foncabrette

Quartier Foncabrette - Route des Arcs
Tél : 04 94 70 40 17
M. Rovera (Propriétaire)

LORGUES
Coopérative oléïcole "Le Moulin de Lorgues"

12, Avenue des 4 Pierres
Tél : 04 94 73 70 59
M. Bountetoux (Président)

AUPS
Coopérative oléïcole "l'Aupsoise"

Route de Tourtour
Tél : 04 94 70 13 34
M. Dutrey (Président)

AUPS
Moulin à huile Jacques Gervasoni
Montée des Moulins
Tél : 04 94 70 04 66

SALERNES
Coopérative oléïcole " La Cayanne"

17, Rue Longue
Tél : 04 94 70 72 73
M. Olivero (Président)

SALERNES
Coopérative oléïcole "La Salernoise"

Rue du Moulin
Tél : 04 94 70 61 70 ou 04 94 36 73 34
M. Aycard (Président)

TOURTOUR
Moulin communal
Rue du Moulin
Tél : 04 94 70 57 20
M. Dauphin (Président)

 

           Histoire                        

L'olivier est au centre de nombreuses légendes et a beaucoup inspiré la mythologie grecque. Si la présence de l'olivier sauvage remonte aux alentours de 6000 av. JC, en Asie mineure, sa culture ne serait apparue que vers 3000 av. JC, en Palestine, en Syrie et Phénicie.

C'est en Grèce, à travers l'Anatolie, que l'olivier s'est surtout développé, avant de s'étendre vers la Crète, et l'Égypte puis vers l'ensemble du bassin méditerranéen. Les Grecs ont implanté l'olivier en Corse, en Sardaigne, en Sicile et dans toute l'Italie ainsi qu'en Gaule, par la ville de Marseille, en 600 av. JC

Le commerce de l'huile d'olive s'est ainsi organisé au fur et à mesure des conquêtes et grâce au progrès de la navigation. Sous l'Empire romain, les plantations se développent et on construit de nombreux moulins. La culture de l'huile d'olive se retrouve alors dans toutes les provinces du pourtour méditerranéen et l'olivier devint un symbole de la modernité économique

. Mais les Barbares et les premières invasions arabes sonnent le glas d'une période faste pour la culture de l'olivier. Il faut attendre les croisades et notamment, le commerce de Venise, pour que sa présence soit ranimée

Exigence                   

L'olivier exige des températures douces, d'une moyenne annuelle comprise entre +15°C. et +20°C. Si un coup de froid est nécessaire à une bonne fructification, il ne faut jamais de chutes au-dessous de -7°C.! Côté terrain, l'olivier s'accommode de tout : sols ingrats, pierreux, calcaires ou secs. Ses racines plongent profondément pour chercher l'eau. Des soins assidus peuvent améliorer son rendement : labours d'automne, apports de fumures et d'engrais. La taille de formation donne à l'arbre sa forme et son ampleur. La taille de fructification élimine les branches inutiles. Vient s'ajouter à ces travaux une protection contre les parasites et certains insectes.

La floraison : après une taille bien conduite, les nouvelles pousses apparaissent en avril. Jusqu'en juin, selon les terroirs, c'est la floraison. Les grappes de fleurs blanches éclosent mais seulement cinq fleurs sur cent donneront un fruit : l'olive.
La nouaison : en juin commence, pour les fleurs fécondes, la nouaison, (c'est-à-dire le moment où le noyau du fruit durcit peu à peu). La pulpe du fruit, appelée « drupe », devient charnue.
La véraison : les olives sont d'abord vert acide, puis vient la véraison, moment où le ton du vert des olives évolue ; les olives sont vert tendre, et tournent du vert plus soutenu au violet à l'automne, et au noir enfin, en hiver.

Remarque : un arbre produit de 15 à 50 kilos d'olives par an, mais n'est productif que tous les deux ans.

L' Olivier arbre de tradition

La Tradition raconte que " l' arbre de vie " au paradis terrestre était un olivierQuelque part cet arbre en effet pourrait être un don du Ciel

Dans l' olivier tout est utilisableSon fruit ....... ses feuilles........ son écorce ....... son boisL'huile d' olive joue un rôle considérable dans la prévention des maladies cardio--vasculaires , elle diminue le taux du mauvais cholesterol et augmente le bon !!!Elle favorise la croissance osseuse sa teneur en vitamine E agit sur le vieillissement des cellules et notament sur celles du cerveau

Elle possède en outre des qualités cicatrisantes

Les tisanes à base de feuilles fraîches ou d' écorce d' olivier luttent contre l' hypertension , les cas de fièvres intermittentes , les grippes

HUILE                                

Pour conserver le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions votre huile d'olive, il est nécessaire de respecter quelques règles simples :

     Pour éviter qu'elle ne rancisse, l'huile d'olive doit être gardée, comme le vin, à l'abri de l'air et de la lumière, dans un emballage opaque et dans un endroit plutot frais (entre 15°C. et 18°C.).

Il est important d'éviter les variations de température,qui nuisent à son goût. Si vous stockez votre huile d'olive à moins de 8°C, elle va se figer et prendre un aspect trouble.

Une fois la bouteille d'huile d'olive entamée, celle-ci devra être consommée , et refermée après chaque usage, pour préserver sa qualité.

En effet, une fois sortie du moulin, l'huile d'olive évolue assez rapidement. Durant les deux premiers mois, elle se bonifie, ses saveurs secondaires s'affirment.Une huile " verte " dont les olives ont été broyées tout de suite après la récolte (sans stockage de 2 ou 3 jours) va mûrir et prendre un aspect très différent en 6 mois de temps.

Conseils pour la conservation chez soi :
Pour bénéficier de tous ses arômes et de toute sa saveur, consommez l'huile d'olive dans les dix huit mois après sa mise en bouteille (la date de conservation limite est indiquée sur la bouteille).

Ne conservez pas la bouteille dans un réfrigérateur

Evolution de l'olivier au cours d'une année

époque

tiges et feuilles

fleurs et olives

mars avril

faible pousse

grossissement des grappes florales

de mi-mai à mi-juin

forte pousse

floraison puis nouaison

juilllet

pousse

grossissement du fruit puis durcissement du noyau à la mi-juillet

(les olives sont vertes)

août

pousse

grossissement du fruit - début de la lipogénèse

(les olives sont vertes)

septembre

faible pousse

grossissement du fruit

récolte des olives vertes des variétés Lucques et Salonenque

octobre

très faible pousse

grossissement du fruit

récolte des olives vertes de la variété Picholine

début novembre

arrêt de la pousse

véraison

récolte des olives à huile de variétés précoces

(les olives sont violacées)

de mi novembre à janvier

arrêt de la pousse

maturité

récolte des olives à huile de la plupart des variétés françaises

(les olives sont noires)

 

 

Guide de fertilisation de l'olivier               

1) La fertilisation au sol

a) l'engrais azoté

L'olivier absorbe toute l'année l'azote présent dans le sol mais de façon lente : très peu l'hiver, davantage au printemps et en automne.
Ses besoins étant très importants de mars à juillet pour l'élaboration des tiges, des feuilles, des fleurs, des fruits et des racines, et ses capacités d'absorption étant faibles, il mobilise ses réserves pour faire face à ses importants besoins. Il reconstitue ses réserves ensuite d'août à novembre.
La fumure azotée consiste à aider l'arbre à assurer ses besoins de mars à juillet.
L'absorption de l'azote se fait exclusivement sous forme de nitrate.
Les nitrates sont présents dans le sol :
soit directement par l'apport d'engrais contenant des nitrates (exemple : ammonitrate, nitrate de potasse, nitrate de chaux) soit indirectement par l'activité biochimique grâce à la microflore du sol.
Les mircro-organismes minéralisent tous les composés contenant de l'azote présents dans le sol :
- ceux apportés par les engrais :
Minéraux : sulfate ou phosphate d'ammoniaque, urée
Organiques : tourteaux, compost.
- ceux présents naturellement :
Feuilles, bois de taille, biomasse animale et microbienne,
matière organique.
Dans les régions méditerranéennes, l'activité microbienne permettant l'apparition de nitrates dans le sol est significative à partir du moment où la température du sol est au moins égale à 12 °C : donc selon l'année et le type de sol à partir d'avril. Mais l'olivier dont les racines sont très proches de la surface est en activité avant cette date.
Un sol équilibré fertile produit naturellement 50 unité/ha d'azote nitrique par an.
Les besoins moyens de l'olivier en production sont au moins égal à 100 unités/ha d'azote, bien répartis pendant la période de végétation.
La fumure doit donc apporter au minimum 50 unités/ha d'azote, le reste étant fourni naturellement par le sol.
Si l'apport est fait sous forme d'engrais organique l'épandage doit être réalisé en fin d'automne/début d'hiver afin d'obtenir une bonne incorporation au sol, indispensable à la minéralisation.
Si l'apport est fait sous forme d'azote ammoniacal, il peut être réalisé juste au départ de la végétation.
Si l'apport est fait sous forme d'urée il faut l'épandre pendant la période de végétation.
Si l'apport est fait avec de l'azote nitrique, il faut attendre que la nitrification naturelle soit active pour faire l'épandage.
L'apport mixte azote nitrique plus azote ammoniacal est une formule bien adaptée à l'olivier pour le premier épandage, avant le départ de végétation à condition que la quantité d'azote nitrique soit faible et inférieure à la partie ammoniacale. Cet apport permet l'alimentation azotée des racines superficielles au cours des belles journées de fin d'hiver.

b) La fumure phosphorée                         

En sol fertile équilibré les besoins en phosphore dont l'alternance est maîtrisée sont de l'ordre de 30 unités de P205/ha/an dont un tiers environ est assuré par l'activité microbienne qui libère dans la solution du sol au printemps de l'acide phosphorique.
Le reste doit être apporté par la fumure avant le départ de la végétation car l'absorption du phosphore est liée à la période de la croissance racinaire printanière.
Il est indispensable que le phosphore soit soluble dans l'eau à ce moment-là.
L'engrais phosphoré soluble dans l'eau est donc la meilleure forme à apporter avant le départ de végétation.
Les engrais solubles dans l'acide citrique ne sont pas assimilables directement, mais apportés tôt en automne ils subissent dans le sol des transformations chimiques qui les rendent partiellement solubles au printemps.
Les engrais insolubles issus des phosphates naturels, des phosphates aluminocalciques (phosphal) et des scories ne pourront donner du phosphore assimilable par les racines que dans deux types de sols :
- les sols acides, pour les phosphates naturels et les scories,
- les sols calcaires contenant au moins 2 % de matière organique pour le phosphal.

c) la fumure potassique

Tous les engrais potassiques sont solubles. Le sol, dans la grande majorité des cas contient suffisamment de potassium pour assurer les besoins de l'olivier qui sont modérés, 60 unités/ha maximum dans le cas de sol sans excès de magnésie.
Etant solubles et fixés par le sol, les engrais potassiques peuvent être apportés en toute saison. Cependant, si l'engrais est du chlorure de potasse il doit être épandu avant le printemps afin que le chlorure qui bloque le démarrage de la nitrification soit lessivé dans le sol.
Les apports tardifs de potasse (par exemple le nitrate de potasse en début d'été) sont déconseillés car les risques d'excès de potassium dans la plante peuvent perturber l'oléosynthèse et créer des désordres physiologiques.

d) la magnésie                                

Les besoins annuels en magnésium sont faibles, moins de 20 unités/hectare. L'arbre adulte trouve aisément les 20 kg nécessaires dans un sol équilibré.
Cependant en sol calcaire, en sol acide pauvre en magnésie et en sol riche en potasse, une fertilisation complémentaire d'engrais magnésien au sol est nécessaire.
En sol acide, toutes les formes de magnésie sont utilisables : Sulfate, Oxyde et Carbonate.
En sol calcaire, seules les formes Sulfate et Oxyde sont assimilables par la plante.

2) La fertilisation foliaire


L'activité physiologique de l'olivier étant lente, il lui est difficile d'assurer ses besoins spécifiques aux stades critiques : floraison, nouaison, durcissement du noyau.
La fertilisation foliaire adaptée, complémentaire de la nutrition par le sol est donc une nécessité.
Elle concerne les cinq éléments nutritifs suivant : l'Azote, le Phosphore, le Magnésium, le Bore et le Zinc.
Elle se conçoit selon 3 modes :
- Stimulation de l'activité biochimique foliaire grâce à l'absorption d'hormones, d'auxines ou de composés enzymatiques,
- Correction des carences par voie foliaire de l'élément déficient dans la plante,
- Nutrition foliaire par l'absorption des éléments indispensables dans les organes aériens au moment où leur présence est nécessaire à l'activité de la plante.

a) l'Azote                            
  Afin d'aider l'arbre au printemps à surmonter la concurrence entre la croissance des rameaux fructifères et non fructifères, plusieurs apports d'azote absorbable par le feuillage sont très utiles.

b) le Phosphore

Pour maintenir la croissance végétative des rameaux non fructifères malgré la charge en olives, un apport foliaire de phosphore est un complément indispensable à la nutrition par les racines.

c) le Magnésium

Arbre méditerranéen, l'olivier est gros consommateur de chlorophylle. Les grandes quantités produites au printemps nécessitent la mobilisation de toutes les réserves en magnésium. Des apports répétés de magnésium par voie foliaire sur les sites mêmes de la synthèse sont efficaces.

d) le Bore


La présence de bore est indispensable dès le départ de la végétation pour stimuler la migration des sucres vers les inflorescences puis à la floraison pour activer la croissance du tube pollinique et favoriser les processus de fécondation.
En raison de la lenteur de la mobilisation des réserves de l'olivier, un apport foliaire avant la floraison est indispensable.

e) le Zinc                             

Il a un rôle déterminant dans la synthèse des aminoacides précurseurs des molécules porteuses des arômes et des tanins de l'huile d'olive et du charnu des olives en confiserie.
Les terroirs oléicoles du sud de la France sont déficients en zinc et un apport de zinc après la floraison est indispensable pour assurer un niveau satisfaisant dans la plante.

f) Les traitements foliaires

Pour être efficace les traitements foliaires doivent apporter les éléments sous une forme qui permet à la fois la pénétration dans les organes aériens et leur transport vers les sites d'activité.
Les traitements foliaires sont inefficaces sur les parcelles âgées et manquant d'entretien. La période de traitement concerne les rameaux de l'année d'avril à août.
Il est difficile d'indiquer les quantités d'éléments à apporter car l'efficacité réside à la fois dans la pénétration des éléments et leur mobilité dans la plante.
Les seuils d'efficacités suivant pour des produits pénétrants, bien pulvérisés, relevés dans la littérature, sont donnés à titre indicatif pour des vergers adultes équilibrés :
- Azote : 1 kg/ha
- Phosphore : 1 kg/ha
- Bore : 200 g/ha
- Zinc : 100g/ha

                                                   

La cochenille noire de l'olivier

                             

 Description :

Les insectes adultes femelles mesurent environ 5 mm de long, 4 de large et 2 de haut. Elles sont de couleur brune puis noire. Un motif évoquant la lettre "H" est dessiné en relief sur leur dos. Les pattes sont plus ou moins atrophiées. Elles vivent sur les tiges et les branches de l'olivier, mais aussi de très nombreuses autres plantes dont le laurier rose en particulier.
L'évolution larvaire passe par 3 stades.
Le premier stade ( : la larve est de couleur orange. Elle mesure de 0,3 à 0,4 mm de long. Les pattes sont développées et la larve peut se déplacer. Elle se fixe à la face inférieure des feuilles.

Le deuxième stade ( : Un peu plus grande que la L1, la larve est de couleur jaune. Les pattes sont moins visibles, le corps ayant grossi.

Le troisième stade ( : La larve mesure 1 mm de longueur et 0,5 mm de largeur environ. Sa couleur est gris brun

De nombreuses fourmis vivent en symbiose avec la cochenille, se nourrissant de leur miellat et les défendant contre d'éventuels parasites et prédateurs.

Pour plus de renseignements sur la biologie de cet insecte, consultez le site INRA.

                                                              

La Pyrale du Jasmin

                                                                                   

Description :

La pyrale du jasmin n'est gênante que lorsqu'elle s'attaque aux jeunes plantations de 1 à 3 ans. Il n'est pas rare de rencontrer des plants presque entièrement défeuillés, ce qui nuit grandement à leur développement.. Sur les arbres adultes, ses dégâts sont insignifiants et il n'est pas raisonnable d'intervenir contre cet insecte.
Sur les arbres jeunes il faudra donc surveiller la présence de la chenille. Il faut inspecter rapidement l'extrémité des rameaux et intervenir dès les premiers signes d'attaque.

                                                                        
 

L'oeil de paon

Apparition de taches circulaires sur les feuilles de couleur noirâtre puis grisâtre, virant au jaune puis au brun.

                                                                   

                                                                          

La fumagine ou noir de l'olivier

     

                                                                                      

 

La mouche de l'olive

Les insectes adultes mesurent 4 à 5 mm de long.
La tête et le thorax sont de couleur châtain. L'abdomen est de couleur orangé avec deux striures noires.
La mouche de l'olive se reconnaît par la présence d'une tache noirâtre à l'extrémité de chaque aile.
Les ailes sont transparentes.

Les dêgats sur la production sont de deux sortes :

                                                                                       

Les informations qui figurent sur ce site sont soumises à une clause de non responsabilité