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L'olivier
est au centre de nombreuses légendes et a beaucoup inspiré la mythologie
grecque. Si la présence de l'olivier sauvage remonte aux alentours de 6000 av.
JC, en Asie mineure, sa culture ne serait apparue que vers 3000 av. JC, en
Palestine, en Syrie et Phénicie.
C'est
en Grèce, à travers l'Anatolie, que l'olivier s'est surtout développé, avant de
s'étendre vers la Crète, et l'Égypte puis vers l'ensemble du bassin méditerranéen.
Les Grecs ont implanté l'olivier en Corse, en Sardaigne, en Sicile et dans
toute l'Italie ainsi qu'en Gaule, par la ville de Marseille, en 600 av. JC
Le
commerce de l'huile d'olive s'est ainsi organisé au fur et à mesure des
conquêtes et grâce au progrès de la navigation. Sous l'Empire romain, les
plantations se développent et on construit de nombreux moulins. La culture de
l'huile d'olive se retrouve alors dans toutes les provinces du pourtour
méditerranéen et l'olivier devint un symbole de la modernité économique
.
Mais les Barbares et les premières invasions arabes sonnent le glas d'une
période faste pour la culture de l'olivier. Il faut attendre les croisades et
notamment, le commerce de Venise, pour que sa présence soit ranimée
L'olivier
exige des températures douces, d'une moyenne annuelle comprise entre +15°C. et
+20°C. Si un coup de froid est nécessaire à une bonne fructification, il ne
faut jamais de chutes au-dessous de -7°C.! Côté terrain, l'olivier s'accommode
de tout : sols ingrats, pierreux, calcaires ou secs. Ses racines plongent
profondément pour chercher l'eau. Des soins assidus peuvent améliorer son
rendement : labours d'automne, apports de fumures et d'engrais. La taille de
formation donne à l'arbre sa forme et son ampleur. La taille de fructification
élimine les branches inutiles. Vient s'ajouter à ces travaux une protection
contre les parasites et certains insectes.
La floraison : après une
taille bien conduite, les nouvelles pousses apparaissent en avril. Jusqu'en
juin, selon les terroirs, c'est la floraison. Les grappes de fleurs blanches
éclosent mais seulement cinq fleurs sur cent donneront un fruit : l'olive.
La nouaison : en juin commence, pour les
fleurs fécondes, la nouaison, (c'est-à-dire le moment où le noyau du fruit
durcit peu à peu). La pulpe du fruit, appelée « drupe », devient charnue.
La véraison : les olives sont d'abord vert
acide, puis vient la véraison, moment où le ton du vert des olives évolue ; les
olives sont vert tendre, et tournent du vert plus soutenu au violet à
l'automne, et au noir enfin, en hiver.
Remarque : un arbre produit de 15 à 50 kilos d'olives par an, mais n'est productif que tous les deux ans.
La Tradition raconte que " l' arbre de vie " au paradis terrestre était un olivierQuelque part cet arbre en effet pourrait être un don du Ciel
Dans l' olivier tout est utilisableSon fruit ....... ses feuilles........ son écorce ....... son boisL'huile d' olive joue un rôle considérable dans la prévention des maladies cardio--vasculaires , elle diminue le taux du mauvais cholesterol et augmente le bon !!!Elle favorise la croissance osseuse sa teneur en vitamine E agit sur le vieillissement des cellules et notament sur celles du cerveau
Elle possède en outre des qualités cicatrisantes
Les tisanes à base de feuilles fraîches ou d' écorce d' olivier luttent contre l' hypertension , les cas de fièvres intermittentes , les grippes
Pour
conserver le plus longtemps possible et dans les meilleures conditions votre
huile d'olive, il est nécessaire de respecter quelques règles simples :
Pour éviter qu'elle ne rancisse, l'huile
d'olive doit être gardée, comme le vin, à l'abri de l'air et de la lumière, dans
un emballage opaque et dans un endroit plutot frais (entre 15°C. et 18°C.).
Il est important d'éviter les variations de température,qui nuisent à son goût. Si vous stockez votre huile d'olive à moins de 8°C, elle va se figer et prendre un aspect trouble.
Une fois la bouteille d'huile d'olive
entamée, celle-ci devra être consommée , et refermée après chaque usage, pour
préserver sa qualité.
En effet, une fois
sortie du moulin, l'huile d'olive évolue assez rapidement. Durant les deux
premiers mois, elle se bonifie, ses saveurs secondaires s'affirment.Une huile "
verte " dont les olives ont été broyées tout de suite après la récolte (sans
stockage de 2 ou 3 jours) va mûrir et prendre un aspect très différent en 6
mois de temps.
Conseils
pour la conservation chez soi :
Pour bénéficier de tous ses arômes et de toute sa saveur, consommez l'huile
d'olive dans les dix huit mois après sa mise en bouteille (la date de
conservation limite est indiquée sur la bouteille).
Ne conservez pas la
bouteille dans un réfrigérateur
Evolution
de l'olivier au cours d'une année
époque |
tiges et feuilles |
fleurs et olives |
mars avril |
faible pousse |
grossissement des
grappes florales |
de mi-mai à mi-juin |
forte pousse |
floraison puis
nouaison |
juilllet |
pousse |
grossissement du
fruit puis durcissement du noyau à la mi-juillet (les
olives sont vertes) |
août |
pousse |
grossissement du
fruit - début de la lipogénèse (les
olives sont vertes) |
septembre |
faible pousse |
grossissement du
fruit récolte des olives vertes des
variétés Lucques et Salonenque |
octobre |
très faible pousse |
grossissement du
fruit récolte des olives vertes de la
variété Picholine |
début novembre |
arrêt de la pousse |
véraison récolte des olives à huile de
variétés précoces (les
olives sont violacées) |
de mi novembre à janvier |
arrêt de la pousse |
maturité récolte des olives à huile de la
plupart des variétés françaises (les
olives sont noires) |
Guide
de fertilisation de l'olivier
1) La fertilisation au sol
L'olivier absorbe toute l'année l'azote présent dans le sol mais de
façon lente : très peu l'hiver, davantage au printemps et en automne.
Ses besoins étant très importants de mars à juillet pour l'élaboration des
tiges, des feuilles, des fleurs, des fruits et des racines, et ses capacités
d'absorption étant faibles, il mobilise ses réserves pour faire face à ses
importants besoins. Il reconstitue ses réserves ensuite d'août à novembre.
La fumure azotée consiste à aider l'arbre à assurer ses besoins de mars à
juillet.
L'absorption de l'azote se fait exclusivement sous forme de nitrate.
Les nitrates sont présents dans le sol :
soit directement par l'apport d'engrais contenant des nitrates (exemple :
ammonitrate, nitrate de potasse, nitrate de chaux) soit indirectement par
l'activité biochimique grâce à la microflore du sol.
Les mircro-organismes minéralisent tous les composés contenant de l'azote
présents dans le sol :
- ceux apportés par les engrais :
Minéraux : sulfate ou phosphate d'ammoniaque, urée
Organiques : tourteaux, compost.
- ceux présents naturellement :
Feuilles, bois de taille, biomasse animale et microbienne,
matière organique.
Dans les régions méditerranéennes, l'activité microbienne permettant
l'apparition de nitrates dans le sol est significative à partir du moment où la
température du sol est au moins égale à 12 °C : donc selon l'année et le type
de sol à partir d'avril. Mais l'olivier dont les racines sont très proches de la
surface est en activité avant cette date.
Un sol équilibré fertile produit naturellement 50 unité/ha d'azote nitrique par
an.
Les besoins moyens de l'olivier en production sont au moins égal à 100
unités/ha d'azote, bien répartis pendant la période de végétation.
La fumure doit donc apporter au minimum 50 unités/ha d'azote, le reste étant
fourni naturellement par le sol.
Si l'apport est fait sous forme d'engrais organique l'épandage doit être
réalisé en fin d'automne/début d'hiver afin d'obtenir une bonne incorporation
au sol, indispensable à la minéralisation.
Si l'apport est fait sous forme d'azote ammoniacal, il peut être réalisé juste
au départ de la végétation.
Si l'apport est fait sous forme d'urée il faut l'épandre pendant la période de
végétation.
Si l'apport est fait avec de l'azote nitrique, il faut attendre que la
nitrification naturelle soit active pour faire l'épandage.
L'apport mixte azote nitrique plus azote ammoniacal est une formule bien
adaptée à l'olivier pour le premier épandage, avant le départ de végétation à
condition que la quantité d'azote nitrique soit faible et inférieure à la
partie ammoniacale. Cet apport permet l'alimentation azotée des racines
superficielles au cours des belles journées de fin d'hiver.
En sol fertile équilibré les besoins en phosphore dont l'alternance est
maîtrisée sont de l'ordre de 30 unités de P205/ha/an dont un tiers environ est
assuré par l'activité microbienne qui libère dans la solution du sol au
printemps de l'acide phosphorique.
Le reste doit être apporté par la fumure avant le départ de la végétation car
l'absorption du phosphore est liée à la période de la croissance racinaire
printanière.
Il est indispensable que le phosphore soit soluble dans l'eau à ce moment-là.
L'engrais phosphoré soluble dans l'eau est donc la meilleure forme à apporter
avant le départ de végétation.
Les engrais solubles dans l'acide citrique ne sont pas assimilables
directement, mais apportés tôt en automne ils subissent dans le sol des
transformations chimiques qui les rendent partiellement solubles au printemps.
Les engrais insolubles issus des phosphates naturels, des phosphates aluminocalciques
(phosphal) et des scories ne pourront donner du phosphore assimilable par les
racines que dans deux types de sols :
- les sols acides, pour les phosphates naturels et les scories,
- les sols calcaires contenant au moins 2 % de matière organique pour le
phosphal.
Tous les
engrais potassiques sont solubles. Le sol, dans la grande majorité des cas
contient suffisamment de potassium pour assurer les besoins de l'olivier qui
sont modérés, 60 unités/ha maximum dans le cas de sol sans excès de magnésie.
Etant solubles et fixés par le sol, les engrais potassiques peuvent être
apportés en toute saison. Cependant, si l'engrais est du chlorure de potasse il
doit être épandu avant le printemps afin que le chlorure qui bloque le
démarrage de la nitrification soit lessivé dans le sol.
Les apports tardifs de potasse (par exemple le nitrate de potasse en début
d'été) sont déconseillés car les risques d'excès de potassium dans la plante
peuvent perturber l'oléosynthèse et créer des désordres physiologiques.
d) la
magnésie
Les
besoins annuels en magnésium sont faibles, moins de 20 unités/hectare. L'arbre
adulte trouve aisément les 20 kg nécessaires dans un sol équilibré.
Cependant en sol calcaire, en sol acide pauvre en magnésie et en sol riche en
potasse, une fertilisation complémentaire d'engrais magnésien au sol est
nécessaire.
En sol acide, toutes les formes de magnésie sont utilisables : Sulfate, Oxyde
et Carbonate.
En sol calcaire, seules les formes Sulfate et Oxyde sont assimilables par la
plante.
2) La
fertilisation foliaire
L'activité physiologique de l'olivier étant lente, il lui est difficile
d'assurer ses besoins spécifiques aux stades critiques : floraison, nouaison,
durcissement du noyau.
La fertilisation foliaire adaptée, complémentaire de la nutrition par le sol
est donc une nécessité.
Elle concerne les cinq éléments nutritifs suivant : l'Azote, le Phosphore, le
Magnésium, le Bore et le Zinc.
Elle se conçoit selon 3 modes :
- Stimulation de l'activité biochimique foliaire grâce à l'absorption
d'hormones, d'auxines ou de composés enzymatiques,
- Correction des carences par voie foliaire de l'élément déficient dans la
plante,
- Nutrition foliaire par l'absorption des éléments indispensables dans les
organes aériens au moment où leur présence est nécessaire à l'activité de la
plante.
a) l'Azote
Afin d'aider l'arbre au printemps à surmonter la concurrence entre la
croissance des rameaux fructifères et non fructifères, plusieurs apports
d'azote absorbable par le feuillage sont très utiles.
b) le
Phosphore
Pour
maintenir la croissance végétative des rameaux non fructifères malgré la charge
en olives, un apport foliaire de phosphore est un complément indispensable à la
nutrition par les racines.
c) le
Magnésium
Arbre
méditerranéen, l'olivier est gros consommateur de chlorophylle. Les grandes
quantités produites au printemps nécessitent la mobilisation de toutes les
réserves en magnésium. Des apports répétés de magnésium par voie foliaire sur
les sites mêmes de la synthèse sont efficaces.
d) le Bore
La présence de bore est indispensable dès le départ de la végétation pour
stimuler la migration des sucres vers les inflorescences puis à la floraison
pour activer la croissance du tube pollinique et favoriser les processus de
fécondation.
En raison de la lenteur de la mobilisation des réserves de l'olivier, un apport
foliaire avant la floraison est indispensable.
Il a un
rôle déterminant dans la synthèse des aminoacides précurseurs des molécules
porteuses des arômes et des tanins de l'huile d'olive et du charnu des olives
en confiserie.
Les terroirs oléicoles du sud de la France sont déficients en zinc et un apport
de zinc après la floraison est indispensable pour assurer un niveau
satisfaisant dans la plante.
f) Les
traitements foliaires
Pour être
efficace les traitements foliaires doivent apporter les éléments sous une forme
qui permet à la fois la pénétration dans les organes aériens et leur transport
vers les sites d'activité.
Les traitements foliaires sont inefficaces sur les parcelles âgées et manquant
d'entretien. La période de traitement concerne les rameaux de l'année d'avril à
août.
Il est difficile d'indiquer les quantités d'éléments à apporter car
l'efficacité réside à la fois dans la pénétration des éléments et leur mobilité
dans la plante.
Les seuils d'efficacités suivant pour des produits pénétrants, bien pulvérisés,
relevés dans la littérature, sont donnés à titre indicatif pour des vergers
adultes équilibrés :
- Azote : 1 kg/ha
- Phosphore : 1 kg/ha
- Bore : 200 g/ha
- Zinc : 100g/ha
Description
:
Les insectes adultes
femelles mesurent environ 5 mm de long, 4 de large et 2 de haut. Elles sont de
couleur brune puis noire. Un motif évoquant la lettre "H" est dessiné
en relief sur leur dos. Les pattes sont plus ou moins atrophiées. Elles vivent
sur les tiges et les branches de l'olivier, mais aussi de très nombreuses
autres plantes dont le laurier rose en particulier.
L'évolution larvaire passe par 3 stades.
Le premier stade ( : la larve est de couleur orange. Elle mesure de 0,3 à 0,4
mm de long. Les pattes sont développées et la larve peut se déplacer. Elle se
fixe à la face inférieure des feuilles.
Le deuxième stade ( :
Un peu plus grande que la L1, la larve est de couleur jaune. Les pattes sont
moins visibles, le corps ayant grossi.
Le troisième stade ( :
La larve mesure 1 mm de longueur et 0,5 mm de largeur environ. Sa couleur est
gris brun
De nombreuses fourmis vivent en symbiose avec la
cochenille, se nourrissant de leur miellat et les défendant contre d'éventuels
parasites et prédateurs.
Pour plus de renseignements sur la biologie de cet insecte, consultez le site INRA.
Description
:
La pyrale du jasmin
n'est gênante que lorsqu'elle s'attaque aux jeunes plantations de 1 à 3 ans. Il
n'est pas rare de rencontrer des plants presque entièrement défeuillés, ce qui
nuit grandement à leur développement.. Sur les arbres adultes, ses dégâts sont
insignifiants et il n'est pas raisonnable d'intervenir contre cet insecte.
Sur les arbres jeunes il faudra donc
surveiller la présence de la chenille. Il faut inspecter rapidement
l'extrémité des rameaux et intervenir dès les premiers signes d'attaque.
Apparition de taches
circulaires sur les feuilles de couleur noirâtre puis grisâtre, virant au jaune
puis au brun.
Les insectes adultes
mesurent 4 à 5 mm de long.
La tête et le thorax sont de couleur châtain. L'abdomen est de couleur orangé
avec deux striures noires.
La mouche de l'olive se reconnaît par la présence d'une tache noirâtre à
l'extrémité de chaque aile.
Les ailes sont transparentes.
Les dêgats sur la production sont de
deux sortes :
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